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QUI EST DERRIÈRE L'APPLICATION DE MESSAGE ''SIGNAL'' ?

L’application mobile Signal connaît depuis quelques jours un succès spectaculaire, grâce au coup de pouce surprise de l’entrepreneur américain Elon Musk, qui a invité son auditoire à l’utiliser. C’était l’occasion de s’intéresser aux propriétés de cette messagerie instantanée, car le milliardaire n’est pas le seul à la recommander : de nombreuses figures très respectées en font aussi la promotion.


À l’origine de Signal se trouve un Américain, Moxie Marlinspike. Sur son blog, il se décrit comme marin, hacker, charpentier et ingénieur logiciel. « J’aime la sécurité informatique et le développement de logiciels, en particulier dans les domaines des protocoles sécurisés, de la cryptographie, de la vie privée et de l’anonymat. Mais je déteste aussi secrètement la technologie », dit-il.

Moxie Marlinspike est un pseudonyme. L’intéressé est très discret sur son passé et ses origines. On sait qu’il est né dans l’État de Géorgie et qu’il vit aux dernières nouvelles en Californie. C’est en 2010 qu’il se penche vraiment sur la sécurité des communications, en lançant une application pour protéger les discussions vocales (RedPhone) et une autre pour les messages écrits (TextSecure).

Pour superviser le tout, une startup, Whisper Systems est lancée, qui devient en 2013 Open Whisper Systems quand Moxie Marlinspike bascule dans une approche de code source ouvert. Cette ouverture permet au développement de RedPhone et TextSecure de se poursuivre. Les deux applications finissent par être réunies en 2015 dans une seule et même application, Signal.


« Quand j’étais jeune, l’insécurité d’Internet avait quelque chose d’amusant », disait-il en 2016 au magazine. Et puis, le Patriot Act est passé par là, comme les spectaculaires révélations d’Edward Snowden en 2013. sur la surveillance de masse sur Internet. « Maintenant, l’insécurité d’Internet est utilisée par des gens que je n’aime pas contre des gens que j’aime : le gouvernement contre le peuple ».


Si le soutien financier de Brian Acton a permis à la Fondation Signal de débuter ses activités l’esprit léger, c’est en fait surtout à travers la générosité des internautes que l’avenir du projet va se jouer. De fait, le financement de Signal est plus clair et moins sujet aux critiques, notamment face à Telegram, puisque ce dernier s’oriente vers un business model avec de la publicité.

Enfin, un organisme à but non lucratif ne peut pas être vendu, ce qui lui assure un degré de protection supplémentaire et évite les mauvaises surprises dans quelques années. Faute de mécanisme de propriété, si la Fondation Signal mettait met fin à ses activités, le conseil d’administration devrait distribuer tous les actifs de l’organisation à un autre structure ayant la même forme juridique, une fois les dettes réglées.

Sources: https://www.numerama.com/

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