Cette décision s’inscrit dans le plan de lutte de la nouvelle administration contre l’épidémie de Covid-19.
Il y a tout juste un an, pour arrêter la propagation du coronavirus, le président Trump avait imposé une interdiction d’entrée sur le territoire américain aux voyageurs non américains en provenance de Chine. L’interdiction avait été étendue aux pays européens le 14 mars puis le 25 mai 2020 au Brésil. Neanmoins, il avait annoncé que ces interdictions d’entrer aux États-Unis seraient levées à compter du 26 janvier 2021; une décision que l’administration Biden entendait annuler immédiatement.
C’est désormais chose faite. Lundi 25 janvier, Joe Biden a réimposé une interdiction d’entrer aux États-Unis à la plupart des citoyens non américains en provenance du Brésil, de Grande-Bretagne, d’Irlande et de vingt-six autres pays européens. Autant de pays où l’épidémie n’est absolument pas jugulée et qui sont affectés par l’apparition de variants.
La mesure concerne aussi les voyageurs qui se sont récemment rendus en Afrique du Sud en raison de l’apparition dans ce pays d’un nouveau variant du coronavirus plus virulent et plus transmissible. Ce variant, le 501Y.V2 a été détecté dans une vingtaine de pays. L’expert américain des maladies infectieuses, Anthony Fauci, a jugé cette dernière décision prudente puisque le variant sud-africain est plus inquiétant que le variant britannique.
L’objectif est clair : éviter que les variants ne viennent perturber la petite amélioration enregistrée depuis deux semaines, après quatre mois de hausse meurtrière.
Toutefois, l’intrusion des variants pourrait chambouler cette tendance et contrebalancer les effets positifs de la vaccination (15 millions d’Américains ont eu une injection).
Source: msn