top of page

Donald Trump a dépensé plus de 3 M $ pour un recompte partiel des bulletins dans le Wisconsin

Cela n'a permis que d'accroître l'avance du démocrate, de quelques voix.


Une dépense de plus de 3 millions de dollars pour... rien, ou presque. Dimanche, le résultat d'un deuxième décompte partiel demandé et payé par la campagne de Donald Trump n'a pas changé l'issue de l'élection présidentielle dans le Wisconsin : au total, Joe Biden a creusé son écart de 87 voix pour finir avec 20 695 voix d'avance sur son adversaire. Donald Trump en a regagné 45 dimanche dans le comté de Dane, mais il en avait perdu 132 vendredi, dans celui de Milwaukee, où 460 000 bulletins avaient été à nouveau comptés, rappelle «USA Today». Cela n'a pas empêché Donald Trump de poursuivre ses dénégations : «ON N'A PAS PU PERDRE CETTE ÉLECTION!», a-t-il tweeté dimanche, partageant une vidéo montrant les foules venues assister aux meetings organisés durant la campagne, malgré la pandémie de Covid-19.

Même s'il a permis à son administration de préparer officiellement la transition avec celle que compose actuellement Joe Biden, Donald Trump refuse toujours d'admettre sa défaite. Une enquête édifiante du «Washington Post» révélait, ce week-end, les coulisses d'une Maison-Blanche où l'attention du président n'était focalisée que sur les recours possibles, convaincu de n'avoir perdu qu'à cause d'une fraude électorale massive que ses avocats n'ont pu démontrer devant les tribunaux. Vendredi, un juge de la Cour d'appel de Pennsylvanie a rejeté la demande de la défense de Donald Trump, qui cherchait à faire annuler les bulletins par correspondance dans cet État : «Les électeurs, pas des avocats, élisent le président», a écrit le juge Stephanos Bibas, conservateur nommé par Donald Trump lui-même. «Il n'y a aucune preuve d'une fraude massive via les bulletins par correspondance. Au contraire, durant une présentation orale devant la cour de district, la campagne a spécifiquement nié toute accusation de fraude», a rappelé le juge, pointant du doigt la dichotomie entre les accusations répétées dans les médias de la campagne Trump et ses requêtes devant les tribunaux.


Au FBI, "ils continuent leurs vies et passent au prochain président", se plaint Trump

Dimanche, Donald Trump a accordé sa première interview depuis l'élection à Fox News, dans laquelle il a reproché au ministère de la Justice et au FBI de ne pas enquêter sur ses accusations de fraude, que ses avocats n'évoquent pas eux-mêmes devant des juges. «On pourrait penser que si vous êtes au FBI ou au ministère de la Justice, c'est le plus gros truc sur lequel vous pourriez enquêter. Où sont-ils ? Je n'ai rien vu. Ils continuent leurs vies et passent au prochain président», s'est-il plaint. «Tout ce que je peux dire, c'est qu'avec toute la fraude qui a eu lieu, personne n'est venu me voir pour dire : "Oh, le FBI a chopé, vous savez, les gens qui jouent ce jeu. Le FBI enquête sur Dominion", dont personne ne sait où ils sont basés, dont personne ne sait où les votes sont comptés», a-t-il poursuivi, renouvelant ses griefs envers l'entreprise fournissant le logiciel pour voter. La campagne Trump avait pris ses distances d'avec Sidney Powell après que l'avocate avait évoqué un complot mené par le défunt Hugo Chavez, mêlant Dominion et des accusations de corruption auprès des responsables (pourtant républicains) de Géorgie. Mais Donald Trump partage ces théories sur son compte Twitter, où il s'adresse à près de 89 millions d'abonnés.


Sur son site, Fox News précise bien que les locaux américains de Dominion, entreprise fondée à Toronto en 2002, se trouvent à Denver. Le porte-parole de Dominion a dû nier que les décomptes des voix se faisaient en Allemagne ou en Espagne, comme l'a affirmé la campagne Trump. Mais cela n'empêche nullement Donald Trump, qui a lui-même bénéficié d'une transition pacifique du pouvoir mise en place par l'administration Obama et en avait même félicité son successeur, de marteler son opinion : «Ce qui se passe dans ce pays est incroyable».

Source : msn

0 vue0 commentaire

Actualités

A Singapour, l’épidémie de #COVID2019 révèle la précarité des 300 000 travailleurs migrants : la promiscuité dans laquelle ils vivent réunit toutes les conditions d’une propagation maximale du coronavirus.

bottom of page