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Des taxis volants au-dessus de Paris dès 2024 ?


MONDE DE DEMAIN

La région Île-de-France, en partenariat avec la RATP, a annoncé le lancement de tests en conditions réelles de taxis volants. Un démonstrateur pourrait être dévoilé à l'occasion des Jeux olympiques de 2024


D'ici moins de cinq ans, il pourrait bien y avoir des taxis électriques évoluant au-dessus de la région parisienne. La voiture volante est un vieux rêve, mais ce n’est plus chimère. La région Île-de-France a annoncé ce mercredi que des tests en situation réelle débuteront à partir de juin 2021 à l'aérodrome de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin (Val d'Oise), situé à 35 kilomètres au nord de Paris. En ligne de mire : les Jeux olympiques de 2024, où un démonstrateur pourrait être inauguré.

C'est le véhicule électrique à décollage vertical VoloCity, du constructeur allemand Volocopter, qui a été choisi pour réaliser les premières expériences en Île-de-France. A mi-chemin entre un hélicoptère et un drone, l'appareil peut transporter deux personnes dont un pilote. L'engin est équipé de dix-huit moteurs et neuf batteries, de quoi générer une poussée lui permettant d'atteindre une vitesse de croisière de 100 kilomètres par heure, avec une autonomie de 35 kilomètres (soit une quinzaine de minutes de vol).


L'appareil est en cours de certification par l'Agence européenne de sécurité européenne (AESA), a expliqué Fabien Nestmann, un des responsables de Volocopter, ajoutant que le constructeur espérait une certification par le régulateur européen d'ici "deux à trois ans".  Les tests porteront également sur son acceptation par les riverains, les procédures de sécurité ou encore la maintenance. "C'est tout l'écosystème" qui va être testé, a expliqué Edward Arkwright, directeur général exécutif de Groupe ADP, partenaire du projet avec la RATP et la région Île-de-France, à travers son agence de promotion "Choose Paris".


L'objectif, a tenu à rappeler Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, est d'avoir un démonstrateur pour les Jeux olympiques de 2024 qui se tiendront à Paris. "Le moment où vous prendrez un ticket par internet pour monter là-dedans, c'est plutôt vers 2030. Mais c'est demain", a expliqué Catherine Guillouard, PDG de la RATP. A terme, "on pourra intégrer des mini-zones de décollage et d'atterrissage dans le tissu urbain, ce qui nécessite aussi de l'acceptabilité et la question du bruit sera fondamentale", a-t-elle précisé.


Objectif atteignable ou pas ? La technologie de ces appareils à décollage vertical est en tout cas pratiquement au point. Mais c'est tout l'environnement qui reste à créer, et les obstacles sont encore nombreux : il faut bâtir une législation adaptée, un service de gestion de ces vols à basse altitude et dans des zones urbanisées, en créant des "routes" mais aussi faire face aux riverains qui se plaindront du bruit de ces grands ventilateurs, qui voleront à une altitude comprise entre 400 et 500 kilomètres. 


Source:LCI

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