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Dans le but de forcer le président à respecter la Constitution, les juges entrent en grève illimitée

Dans un communiqué publié ce samedi 13 février 2021, l’Association nationale des magistrats Haïtiens ( ANAMAH ), l’Association professionnelle des magistrats ( APM ), l’Association des juges de paix Haïtiens ( AJUPHA ) et le Réseau national des magistrats haïtiens ( RENAMAH ) observent un arrêt de travail ''jusqu’à ce que l’Exécutif entende raison et respecte la Constitution, les Lois de la République et les Conventions internationales consacrant le principe de la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice en vue d’éviter l’effondrement total des acquis démocratiques{...} et rétracte les deux arrêtés pris en marge de la Constitution et de La loi : l’arrêté du 08 février 2021 et celui du 11 février 2021 ; réintègre le greffier Christophe Espérsnce révoqué illégalement par le ministre de la justice, Monsieur Rockfeller Vincent, pour avoir siégé à l’audience d’Habeas Corpus initiée en faveur du juge Dabrésil''


L’ANAMAH, l’APM, l’AJUPHA et le RENAMAH demandent à tous les magistrats de la République, des tribunaux de paix à la Cour de cassation d’observer, à partir du lundi 15 février 2021. Aussi, ils demandent la collaboration de l’Association nationale des greffiers Haïtiens (ANAGH), de la Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH) et des autres secteurs de la société civile « pour le triomphe du droit et de la Justice en Haïti. »


En revanche, ces associations acceptent la mise en place d’une cellule d’urgence pour les cas de violation des libertés individuelles.

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