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Avec les nouvelles règles de WhatsApp, l'appli concurrente Signal explose.

L’application de messagerie sécurisée Signal figure en tête des téléchargements sur les plateformes Apple Store et Google Play dans plusieurs pays, Inde, Allemagne, France, ou encore Hong Kong.


Depuis que plusieurs utilisateurs de WhatsApp ont manifesté sur les réseaux sociaux leurs intentions de recourir davantage à son concurrent Signal, à l’image de l’emblématique patron de Tesla Elon Musk. Signal a même publié un tutoriel pour les aider à importer facilement leurs conversations de groupe depuis une autre application de messagerie.


Si bien que l’afflux de nouvelles connexions a provoqué certains problèmes techniques entre jeudi et vendredi. “Les codes de vérification sont actuellement retardés (...) parce que beaucoup de nouvelles personnes tentent de rejoindre Signal actuellement”, avait expliqué l’entreprise.


Lancé en 2014, Signal est considérée par les spécialistes comme l’une des applications de messagerie les plus sécurisées du marché grâce notamment à sa capacité de chiffrer “de bout en bout” messages ou appels audios et vidéos.

Au point de vite devenir populaire parmi les lanceurs d’alertes et les journalistes, notamment grâce au soutien public d’Edward Snowden, à l’origine des révélations sur les procédés des services secrets américains pour surveiller les télécommunications.


En février, la Commission européenne l’a même recommandée à ses équipes, en particulier pour sécuriser les échanges avec des personnes extérieures à l’organisation.


Le groupe cherche à monétiser sa plateforme en permettant aux annonceurs de contacter leurs clients via WhatsApp, voire d’y vendre directement leurs produits, comme c’est déjà le cas en Inde.

Selon l’entreprise, les données qui pourront être partagées entre WhatsApp et l’écosystème d’applications de Facebook (dont Instagram et Messenger) comprennent les contacts et les informations du profil, à l’exception du contenu des messages qui restent chiffrés.

Mais les nouvelles conditions diffèrent entre l’Union européenne et le reste du monde.

Dans le cas de l’UE et du Royaume-Uni, elles ne seront utilisées que pour développer les fonctionnalités offertes aux comptes professionnels WhatsApp Business, a expliqué l’entreprise à l’AFP.

Facebook est depuis des mois, comme les autres “Gafam” (Google, Apple, Amazon, Microsoft), dans le viseur des autorités européennes et américaines qui reprochent à ces conglomérats du nouveau millénaire des pratiques jugées anticoncurrentielles.

Les utilisateurs qui refusent ne pourront plus accéder à leur compte à partir du 8 février.

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